La climatisation est devenue une nécessité américaine. Mais à quel coût?

La climatisation supplémentaire dans les bâtiments et autres espaces, également stimulée par l'augmentation des revenus, la croissance démographique et l'urbanisation, signifie que le monde pourrait avoir besoin de plus du double de l'électricité qu'il utilise actuellement pour rester au frais, ce qui entraînerait davantage d'émissions de gaz à effet de serre, selon une recherche publiée par les Nations Unies mardi.

"L'extrême chaleur est désormais l'événement météorologique le plus meurtrier dans mon pays au moins, mais c'est également vrai dans de nombreux autres endroits", a déclaré John Kerry, l'envoyé climatique du président Biden, qui s'est joint à des représentants d'autres nations à Dubaï pour discuter de l'engagement.

Il a ajouté qu'il était crucial de trouver des moyens de se rafraîchir de manière respectueuse du climat. "Nous voulons tracer une voie pour réduire les émissions liées à la climatisation dans tous les secteurs et augmenter l'accès au rafraîchissement durable."

Si les tendances actuelles se maintiennent, 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2050 pourraient provenir de la climatisation et d'autres efforts pour rester au frais, indique le rapport de l'ONU.

"Le secteur du rafraîchissement doit croître pour protéger tout le monde contre l'augmentation des températures", a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l'environnement. "Mais cette croissance ne doit pas se faire au détriment de la transition énergétique et des impacts climatiques plus intenses."