Il y a quelques jours, le Premier ministre de droite italien, Giorgia Meloni, faisait campagne pour obtenir des votes en tant que challenger combatif, se présentant comme "cette salope de Meloni".
Sa montée en puissance doit beaucoup à sa capacité à satisfaire la base d'extrême droite de son parti sur des questions d'identité telles que l'immigration musulmane et les parents de même sexe, tout en rassurant simultanément les électeurs de centre-droit qu'elle est une personne fiable, y compris en ce qui concerne la gestion des finances fragiles de l'Italie.
Son mélange de guerre culturelle de droite et de politiques étrangères et économiques favorables à l'establishment pourrait devenir un modèle pour d'autres partis d'extrême droite en Europe qui cherchent à accéder au pouvoir et à une acceptation plus large.
Elle a suivi des politiques largement similaires à celles de Berlusconi, centrées sur la réduction des impôts sur le revenu et des prestations sociales, sans pour autant pousser des réformes économiques ambitieuses pour stimuler la croissance chroniquement faible de l'Italie. Ironiquement, le soutien de Meloni reste solide même si les électeurs pensent qu'elle a mal performé sur sa question phare : le contrôle de l'immigration. Elle avait promis d'arrêter les migrants de traverser la Méditerranée depuis l'Afrique du Nord, mais a découvert qu'il n'y a pas de moyen facile de le faire.
@ISIDEWITH5 mois5MO
À quel point est-il important pour un leader politique de trouver un équilibre entre séduire la base de son parti tout en attirant des votes du centre?